La KAN offre une plate-forme pour les appels à l’expulsion forcée et au génocide
– KAN a diffusé une émission intitulée : « Gaza – royaume de la terreur : avons-nous manqué l’occasion d’évacuer la bande de Gaza par le passé ? ». Dans cette émission, l’expulsion forcée n’est pas traitée comme un grave crime de guerre, mais comme une mesure légitime dans un conflit armé.
– Entretien avec un professeur qui plaide ouvertement en faveur des expulsions massives et de l’assassinat des civils qui refusent de quitter Gaza.
La KAN offre une plateforme pour des blagues et des commentaires sarcastiques sur des actions qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
– Une émission comique dans laquelle une personnalité connue de la télévision exprime sa déception face au fait qu’Israël ne commette « malheureusement » pas de génocide à Gaza.
– Une vidéo montre comment l’armée israélienne utilise des machines pour démolir une maison à Gaza. Le sous-titre sarcastique est le suivant : « Un petit coup – et ça fait du bruit … ». La destruction de maisons à Gaza est ainsi banalisée, bien qu’elle soit considérée comme une preuve centrale dans la procédure en cours de la Cour internationale de justice sur un éventuel génocide à Gaza.
La KAN glorifie la violence contre les civils.
– Une animatrice de la KAN écrit des dédicaces sur des bombes destinées à être utilisées à Gaza.
– Dans une émission de la KAN, une chorale d’enfants chante « Nous allons tous les détruire ».
Présentation raciste des Palestiniens-iennes comme étant naturellement violents et dangereux
– Dans une interview diffusée sur KAN, un entrepreneur d’une colonie illégale de Cisjordanie justifie la ségrégation des Juifs-ves et des Palestiniens-iennes (considérée comme un crime d’apartheid par Amnesty International et d’autres organisations). L’entrepreneur refuse d’embaucher des Palestiniens-niennes sous prétexte qu’ils veulent tuer son peuple.
– Dans une vidéo de propagande, des soldats-es sont interviewé-e-s alors qu’ils-elles ont pénétré dans des maisons à Gaza. Les interviews reproduisent des stéréotypes racistes qui présentent généralement les Palestiniens-iennes comme des pervers sexuels, des personnes prêtes à la violence, etc. et ils abolissent les frontières entre civils et combattants.
– La KAN affirme que le directeur de l’hôpital Kamal Adwan à Gaza, le pédiatre Dr Hussam Abu Safiya, et ses collègues sont des terroristes. Cette rhétorique déshumanise le personnel de santé et sert à justifier des opérations militaires qui paralysent le système de santé de la bande de Gaza, essentiel à la survie.