AXA finance des fabricants d’armes qui facilitent directement le génocide israélien de Gaza
Un nouveau rapport d’enquête montre qu’au 30 juin 2024, le géant multinational français de l’assurance AXA détient 150,43 millions de dollars – 78,87 millions de dollars en actions et 71,56 millions de dollars en obligations – dans onze entreprises qui arment Israël pendant son #GazaGenocide. Il s’agit de : Rolls-Royce, GE Aerospace (anciennement General Electric), Honeywell Technologies, Textron, Boeing, Lockheed Martin, General Dynamics, Northrop Grumman, RTX (anciennement Raytheon Technologies), L3Harris Technologies et BAE Systems.
Le rapport s’appuie sur des recherches menées par le mouvement Ekō et l’AFSC (American Friends Service Committee), ainsi que sur des données commandées à l’organisme de recherche indépendant Profundo par la coalition « Stop AXA Assistance to Israeli Apartheid » (Arrêtez l’aide d’AXA à l’apartheid israélien).
Selon le rapport, AXA a investi 173,62 millions de dollars dans au moins 14 fabriques d’armes, dont 134,91 millions de dollars dans 13 entreprises qui produisent des armes controversées telles que l’uranium appauvri, les armes nucléaires et le phosphore blanc.
Le rapport met en évidence les investissements d’AXA dans Boeing et General Dynamics, les quatrième et cinquième fabricants d’armes au monde. Ces deux entreprises ont fourni des armes à Israël depuis le début du génocide en octobre 2023, et leurs armes ont été directement liées aux attaques israéliennes contre les Palestinien·nes de Gaza, y compris les massacres, comme le bombardement du camp de réfugiés de Tel al-Sultan à Rafah le 26 mai, et le récent bombardement du 10 septembre des Palestinien·nes réfugiés·e à al-Mawasi, qu’Israël avait désigné comme une « zone de sécurité ».
Le procureur de la Cour Pénale Internationale, le Haut-Commissariat aux droits humains des Nations Unies et Amnesty International ont conclu que ces attaques constituaient des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
AXA pourrait voir sa responsabilité juridique engagée en vertu du droit international, notamment pour avoir facilité des crimes de guerre, des génocides et des violations des principes des droits humains énoncés dans le Pacte Mondial de l’ONU et les principes directeurs de l’OCDE. Selon un avis juridique récemment publié par l’organisation palestinienne de défense des droits humains Al Haq et le Centre de Recherche sur les Multinationales SOMO, non seulement AXA en tant que société pourrait être tenue pour pénalement responsable de violations du droit international, mais aussi les membres de son conseil d’administration, ses dirigeant·es et ses employé·es de haut rang.
L’appel au #BoycottAXA se poursuit.
Après des années de campagne, le 21 août 2024, la coalition mondiale Stop AXA Assistance to Israeli Apartheid a annoncé une étape majeure en matière de responsabilité : la pression populaire a contraint AXA à vendre ses investissements dans toutes les grandes banques israéliennes et dans Elbit Systems, la plus grande entreprise militaire israélienne.
La coalition a cependant été claire : face au génocide israélien diffusé en direct à Gaza, AXA n’était pas tirée d’affaire.
AXA ne peut pas se cacher, elle finance le génocide, nous le savons maintenant.
Avec cette nouvelle révélation sur le rôle honteux d’AXA dans les crimes atroces commis par Israël contre les Palestinien·nes, le mouvement BDS continue d’appeler au boycott d’AXA jusqu’à ce qu’elle se désengage totalement des entreprises impliquées dans le génocide israélien en cours.
Traduit de l’article du Comité National Palestinien BDS (BNC).