Des cinéastes Queer boycottent un festival parrainé par le gouvernement israélien

15.11.2020

Categories: Boycott culturel

Update: Ces derniers jours, la TLVFest a tenté de cacher son partenariat avec le ministère israélien des affaires stratégiques en remplaçant d'abord la version anglaise du logo par l'hébreu, puis en supprimant le logo et en affichant maintenant ouvertement son rôle dans le pinkwashing.  Voici une courte vidéo explicative à ce sujet. 

Les Queer Palestinians appellent au boycott du TLVFest en raison de son rôle dans le programme de pinkwashing du gouvernement israélien, qui utilise les droits LGBTQIA+ pour dissimuler la répression à la fois ouverte et secrète qu'exerce le régime israélien d’apartheid et son oppression de millions de Palestiniens, aussi bien queer que non queer.

Cette année, le TLVFest a élargi son partenariat avec le gouvernement israélien d’extrême droite pour inclure le célèbre ministère des affaires stratégiques. Celui-ci dirige les efforts du gouvernement pour endiguer la vague de solidarité internationale avec les Palestiniens, en coordination avec le le Mossad.

Six des cinéastes qui se sont retirés du TLVFest cette année ont rejoint plus de 160 cinéastes de plus d’une vingtaine de pays qui ont signé l’engagement de Queer Cinema for Palestine, dont John Eames, réalisateur du long métrage March for Dignity (Royaume-Uni), Maggie Bailey, réalisatrice de Sweet Sweet Kink (États-Unis), Andrew Blackman, réalisateur de Inferno (Nouvelle-Zélande) et Victor Costa Lopes, réalisateur de Revoada (Brésil). Les signataires s’engagent à ne pas participer à la TLVFest ou à d’autres événements parrainés par le gouvernement israélien « tant qu’Israël ne se conformera pas au droit international et ne respectera pas les droits humains des Palestiniens ».

Source:
BDS France, BDS Movement (anglais)

Vous trouverez des informations plus complètes sur ce mouvement de boycott sur le site PACBI à ou en le suivant sur Twitter @PACBI

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